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Burn-out maternel et professionnel : quand le trop-plein devient silence

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    markowiaksabrina5
  • 10 oct. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour


Par Sabrina Markowiak – Psychopraticienne à Pouilly-en-Auxoispsydijon-sabrina.com

Le burn-out : ce moment où le corps dit stop


Il m’arrive souvent d’accueillir, en séance, des femmes au bord du souffle.Elles arrivent droites, impeccables en apparence, mais quelque chose, dans leur regard, vacille.Elles parlent de leur travail, de la pression, de la fatigue… puis, presque à voix basse, elles évoquent les enfants.Le ton change. Comme si la fatigue maternelle devait se cacher, se justifier, se vêtir de culpabilité.

Deux burn-out, une même racine : l’épuisement d’aimer et de faire

Le burn-out professionnel, tout le monde le connaît.Il est reconnu, nommé, presque institutionnalisé.Mais son frère jumeau, le burn-out maternel, reste discret, pudique, comme s’il était honteux d’avouer qu’aimer peut épuiser.

C’est une fatigue sans fin, qui ne s’apaise pas avec le sommeil.Une lassitude qui s’invite même dans les moments de tendresse.Le corps tient, mais le cœur s’efface.

Certaines femmes me confient :

“J’ai l’impression d’avoir deux vies à tenir, et aucune ne m’appartient.”

Elles ne se plaignent pas.Elles témoignent simplement de cette usure invisible qui ronge peu à peu l’élan vital.

Quand le corps devient messager

Le burn-out, qu’il soit professionnel ou maternel, n’arrive jamais “d’un coup”.Il s’installe doucement, à pas feutrés.Et quand la tête refuse d’écouter, c’est le corps qui parle : insomnies, migraines, tensions, perte de désir, sensation de vide.C’est son langage à lui, celui qui murmure avant de crier.

Le message est souvent le même :

“Tu ne peux plus continuer ainsi.”

Du craquement à la renaissance

Reconnaître son épuisement, c’est déjà un acte de courage.C’est refuser la logique du “toujours plus”, du “je dois tenir”.C’est accueillir la part de soi qui n’en peut plus comme une alliée, non comme une ennemie.

Le burn-out n’est pas une chute :c’est une bifurcation.Un point d’inflexion où l’on apprend à vivre autrement — moins dans la performance, plus dans la présence.

Je crois profondément que ce que nous appelons “craquer” n’est souvent qu’une manière, pour l’être, de réclamer le droit de vivre à nouveau.De respirer, de ralentir, de s’appartenir.

Et après ?

Prendre soin de soi n’est pas un luxe, c’est une nécessité.Offrir du temps à sa fatigue, c’est déjà commencer à guérir.Et parfois, cela passe par un accompagnement, une parole, un espace neutre où déposer le trop-plein sans être jugé.

S’arrêter, ce n’est pas renoncer.C’est, au contraire, reprendre le chemin vers soi.

Sabrina Markowiak Psychopraticienne à Pouilly-en-Auxois Accompagnements individuels – écoute, équilibre, recentrage.📍 6 rue Lamartine – 21320 Pouilly-en-Auxois📞 07 82 23 48 88🌐 psydijon-sabrina.com

 
 
 

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